top of page

Mais qui était donc ce Jacques III Goyon de Matignon que nous commémorons cette année ?

Jacques III de Goyon de Matignon (1644–1725) seigneur du château de la Roche Goyon et de Matignon, fut un aristocrate normand, militaire de carrière et figure centrale dans l'histoire de la Maison de Matignon. Il est également le père de Jacques Ier de Monaco. et l'un des descendants d'Étienne III Goyon, constructeur du château de la Roche Goyon.


Tableau d'un anonyme, représentant Jacques III de Matignon, comte de Torigni. en chevalier de Malte Donné par les marquises de La Tour du Pin et de Louvois au musée des Beaux-Arts de Saint-Lô en 1838.
Tableau d'un anonyme, représentant Jacques III de Matignon, comte de Torigni. en chevalier de Malte Donné par les marquises de La Tour du Pin et de Louvois au musée des Beaux-Arts de Saint-Lô en 1838.

Une jeunesse noble et ambitieuse


Né le 28 mai 1644 à Torigni-sur-Vire, dans la Manche, Jacques III était le cinquième fils d'une fratrie de douze enfants, issu de François de Matignon et d'Anne Malon de Bercy. Dès l'âge de sept ans, il est reçu comme chevalier de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem, ce qui lui vaut le surnom de "chevalier de Matignon". Cette distinction précoce marque le début d'une vie dédiée au service militaire et aux affaires de l'État.​


Jacques II Goyon de Matignon, seigneur de la Roche Goyon et de Matignon, Maréchal de France, 1579 - Arrière grand père de Jacques III Goyon de Matignon.
Jacques II Goyon de Matignon, seigneur de la Roche Goyon et de Matignon, Maréchal de France, 1579 - Arrière grand père de Jacques III Goyon de Matignon.

Considéré comme « l’honneur de sa maison et le prodige de son siècle », Jacques II, Maréchal de France, son arrière grand père, demeure l’exemple à égaler. Jacques III, habité par cette mémoire, consacrera son existence à forger une destinée capable de rivaliser avec la grandeur de son aïeul, cherchant sans relâche à inscrire son nom plus haut encore dans l’histoire familiale.


Jacques III reprend le patronyme de Goyon (Goüyon). En 1675, Jacques III renonce à l'ordre de Malte pour épouser sa cousine Charlotte de Goyon de Matignon, fille de son frère ainé d'Henri de Goyon, sire de Matignon. Ce mariage renforce les liens au sein de la Maison de Matignon, le but étant de consolider le comté de Thorigny à son patrimoine.

De cette union naît cinq enfants dont deux sont mort en bas âge :


  • François Léonor Jacques IV Goyon, sire de Matignon qui deviendra Jacques 1er Grimaldi en épousant le 20 Octobre 1715, la princesse Louise Hippolyte Grimaldi.

  • François de Matignon, dit "le marquis de Saint Lô", mort à 4 ans, en 1694.

  • Léonor

  • Catherine Élisabeth Goyon de Matignon, qui épousera son cousin Louis Jean Baptiste Goyon, fils de Charles Auguste, comte de Gacé, maréchal de France.

Carrière militaire et services au royaume de France


En 1650, Jacques III de Goyon-Matignon entame son apprentissage militaire en tant que guidon, c’est-à-dire jeune officier de cavalerie, au sein de la compagnie des Gendarmes Écossais — prestigieuse unité relevant de la maison militaire du roi de France. Cette compagnie est alors commandée par Jacques Stuart*, frère cadet du roi Charles II d’Angleterre, qui deviendra plus tard le roi Jacques II.


Portrait de Jacques Stuart qui deviendra  Jacques II, roi d'Angleterre en 1685. Peint par Nicolas de Largillierre en 1686 (Wikipédia)
Portrait de Jacques Stuart qui deviendra Jacques II, roi d'Angleterre en 1685. Peint par Nicolas de Largillierre en 1686 (Wikipédia)

*Un demi-siècle plus tard, c’est son fils, Jacques François Stuart, également prétendant au trône d’Angleterre, qui marquera à son tour l’histoire du Château de la Roche Goyon : en novembre 1715, alors qu’une violente tempête frappe les côtes bretonnes, le prince en exil y trouve refuge pour la nuit. Cet épisode demeure un souvenir fort du passage d’un héritier Stuart dans notre forteresse.


Portrait de Jacques François Stuart vers 1720 par Antonio David (Wikipédia)
Portrait de Jacques François Stuart vers 1720 par Antonio David (Wikipédia)

En 1664, devenu chevalier de l’Ordre de Malte, Jacques III participe à l’expédition navale dirigée par le duc de Beaufort contre les corsaires barbaresques à Gijérie, sur les côtes de l’actuelle Algérie — une campagne de la marine royale visant à sécuriser les routes méditerranéennes.


Vers 1670, il se distingue brillamment par ses faits d’armes lors de la guerre de Hollande, l’un des grands conflits européens du règne de Louis XIV.


En 1680, il est nommé par le roi gentilhomme d'honneur du Grand Dauphin, fils ainé de Louis XIV.


En 1682, il succède à son frère aîné Henri de Goyon, sire de Matignon à des postes de haut rang en Normandie : lieutenant général de Basse-Normandie, gouverneur de Cherbourg, gouverneur de Valognes, et maréchal de camp. Il administre ces fonctions avec loyauté au service de la Couronne.


Sa carrière couvre les principales guerres du règne de Louis XIV : la guerre de Hollande (1672–1678), la guerre de la Ligue d’Augsbourg (1688–1697), et la guerre de Succession d’Espagne (1701–1714).


Enfin, en 1688, il est reçu chevalier de l’Ordre du Saint-Esprit, la plus haute distinction honorifique du royaume, et est invité au château royal de Marly, résidence privilégiée du Roi-Soleil.


Vue générale du Château de Marly, prise de l’Abreuvoir »  représentant le Château de Marly à Marly-le-Roi, France par Pierre Denis Martin en 1724 (Wikipédia)
Vue générale du Château de Marly, prise de l’Abreuvoir » représentant le Château de Marly à Marly-le-Roi, France par Pierre Denis Martin en 1724 (Wikipédia)

Pendant la guerre de la Ligue d'Augsbourg dit aussi la guerre de Neuf ans (1688-1697), il est nommé à 50 ans, Lieutenant Général des armées du roi et il assure la défense de la Basse Normandie.


Un patrimoine étendu


Tout au long de sa vie, Jacques III cherche à consolider sa position dans la hiérarchie nobiliaire et à étendre son influence par l’acquisition de terres de famille directe et collatérale. Ambitieux, il souhaite rivaliser avec les grands noms de son temps. Ainsi, il achète à son frère Léonor, la baronnie de Saint-Lô, qui, ajoutée à son comté de Thorigny, lui procure des revenus annuels estimés à 60 000 livres, somme considérable pour l’époque.


En 1702, il rachète la baronnie de Bricquebec à Marie d'Orléans.


Mais Jacques III vise plus haut. Désireux d’obtenir un duché-pairie, il s'intéresse de près à l’héritage de la puissante maison d’Orléans-Longueville. Il tente de se rapprocher de Marie d’Orléans, héritière de cette lignée, veuve du duc de Nemours et l’une des plus riches femmes d’Europe. Cousin éloigné par sa grand-tante maternelle, Jacques espère ainsi légitimer sa prétention. Il se heurte cependant à des rivaux prestigieux : le prince de Conti (neveu de Condé), le prince de Carignan (savoie), le roi d’Angleterre (Guillaume III d'Orange Nassau) et l’Électeur de Brandebourg.


À la mort de Marie d’Orléans en 1707, une lutte s’engage pour la succession de ses domaines, notamment la principauté de Neuchâtel (alliée à la confédération Helvétique) et le duché d’Estouteville. Après cinq ans de querelles juridiques, c’est l'Électeur de Brandebourg devenu roi de Prusse qui obtient Neuchâtel. Jacques III, lui, continue à revendiquer Estouteville. Depuis 1534, le duché d’Estouteville appartenait aux Orléans-Longueville, suite au mariage de Marie de Bourbons avec Léon d’Estouteville. Marie d’Orléans en fit ensuite donation au chevalier de Soissons, fils illégitime.

Jacques III engage un procès contre les héritiers de ce dernier, détenteur contesté du duché. En 1710, il est débouté, mais refuse de renoncer. En 1712, un accord est trouvé : le duc de Luynes accepte de vendre Estouteville (Valmont), ainsi que plusieurs terres normandes (dont Hambye et Bréhal) pour 750 000 livres, à condition que l’acheteur n’utilise ni le nom ni le titre de Duc d’Estouteville.


Malgré cet échec de reconnaissance nobiliaire, Jacques III ne renonce pas à son ambition d’accéder, ou du moins d’élever sa lignée, à la dignité de duc et pair de France. Fort de sa richesse considérable, il mise alors sur son principal atout : son fils Jacques François Léonor.


Portrait de Jacques François Léonor Goyon de Maitgnon qui deviendra Jacques I, Prince de Monaco (1689-1751) en épousant Louise Hippolyte Grimaldi. - Collection privée
Portrait de Jacques François Léonor Goyon de Maitgnon qui deviendra Jacques I, Prince de Monaco (1689-1751) en épousant Louise Hippolyte Grimaldi. - Collection privée

À la même époque, le prince Antoine Ier de Monaco cherche un époux digne de rang pour sa fille unique, l’héritière Louise-Hippolyte Grimaldi. Ce projet attire l’attention de Jacques III, qui y voit une opportunité exceptionnelle. En 1715, avec l’accord du roi, un contrat de mariage est établi : le duché de Valentinois, relevant de la Couronne, sera transmis à Louise-Hippolyte et son mari, à condition que ce dernier prenne le nom de Grimaldi et règne à ses côtés sur la principauté.


Par cette union, Jacques-François-Léonor devient duc de Valentinois et pair de France, assurant ainsi la réalisation, indirecte mais éclatante, des ambitions paternelles.


Mariage et Alliance avec la Maison Grimaldi


Le mariage en 1715 de Jacques-François-Léonor de Matignon dit aussi Jacques IV Goyon de Matignon, son fils, avec Louise-Hippolyte Grimaldi, princesse héritière de Monaco, scelle l’union des maisons de Matignon et de Grimaldi. À la mort de son épouse, il devient Jacques Ier de Monaco, fondant ainsi la branche Grimaldi-Matignon, dont est issu le prince Albert II.


Son fils Jacques Ier de Monaco et son épouse Louise-Hippolyte Grimaldi, leur mariage en 1715 scelle l’union des maisons de Matignon et de Monaco. (wikipédia)
Son fils Jacques Ier de Monaco et son épouse Louise-Hippolyte Grimaldi, leur mariage en 1715 scelle l’union des maisons de Matignon et de Monaco. (wikipédia)

Les possessions de Jacques III de Matignon


  • Notre Château de la Roche Goyon (Fort La Latte) : Situé sur la côte nord de la Bretagne, ce château est renforcé sous Louis XIV pour protéger les navires en attente d'entrée dans le port de Saint-Malo. Jacques III en conserve l'usufruit et le droit de nommer ses gouverneurs.​


"Bateaux secoués par la tempête au pied d'un château féodal" 1854 de Eugène Isabey (1803 - 1886) -Reproduction qui figure dans le livre sur les pays de la Côte d'Émeraude entre Dinard et le Cap Fréhel "Regards d'Émeraude" - collection privée
"Bateaux secoués par la tempête au pied d'un château féodal" 1854 de Eugène Isabey (1803 - 1886) -Reproduction qui figure dans le livre sur les pays de la Côte d'Émeraude entre Dinard et le Cap Fréhel "Regards d'Émeraude" - collection privée
  • Château des Matignon à Thorigny (Torigni-sur-Vire) : Résidence principale des Matignon en Normandie, où Jacques III naît et est inhumé.​

Vue du Château de Thorigny - 18ème siècle par Louis Bourdan ©BNF
Vue du Château de Thorigny - 18ème siècle par Louis Bourdan ©BNF
Le château des Matignon devenu aujourd'hui la Mairie de Thorigny (Torigni sur vire)
Le château des Matignon devenu aujourd'hui la Mairie de Thorigny (Torigni sur vire)
  • Château de Hambye :


Panneau illustrant les vestiges du château de Hambye avant sa destruction à coups de mines en 1825 et 1830. -  panneau se trouvant sur les murs du village de Hambye  © image château de la Roche Goyon
Panneau illustrant les vestiges du château de Hambye avant sa destruction à coups de mines en 1825 et 1830. - panneau se trouvant sur les murs du village de Hambye © image château de la Roche Goyon


Plaque expliquant l'histoire du château de Hambye sur les murs du village de Hambye © image Château de la Roche Goyon
Plaque expliquant l'histoire du château de Hambye sur les murs du village de Hambye © image Château de la Roche Goyon

  • Château du duché d'Estouteville - Château de Valmont :



  • Autres possessions : Il détient également des terres, des manoirs, métairies, moulinsà Saint-Lô, Hambye, Matignon, Saint Germain de la Mer, Saint Pôtan, Pléboulle, Saint Cast, Languenan, Plévenon et Pléhérel.​



L'hôtel de Pons dit aussi "hôtel de Tambonneau" à Paris


En 1710, Jacques III de Matignon fait l’acquisition d'un hôtel particulier parisien, situé rue de l’Université. Il s’agit de l’hôtel de Pons, également connu sous le nom d’hôtel Tambonneau, bâti par Louis Le Vau pour Antoine Tambonneau, président de la Chambre des comptes.


Dessin de la vue de l’hôtel Tambonneau par Louis Le Vau - dans ARCHITECTURE FRANCAISE - Tome I - 1752 - Edité chez Charles-Louis JOMBERT à Paris. in folio
Dessin de la vue de l’hôtel Tambonneau par Louis Le Vau - dans ARCHITECTURE FRANCAISE - Tome I - 1752 - Edité chez Charles-Louis JOMBERT à Paris. in folio

Cette demeure prestigieuse appartenait alors aux héritiers du comte de Marsan, Charles de Lorraine, prince de Pons, marié à Catherine-Thérèse Goyon de Matignon, nièce de Jacques III.


Cependant, en 1724, un procès est intenté par Charles-Louis de Lorraine, fils de Charles de Lorraine et de Catherine Thérèse Goyon de Matignon, qui revendique la restitution de l’hôtel au nom de ses droits successoraux. Jacques III, après décision de justice, est contraint de restituer l’hôtel.


Il quitte alors l'hôtel de Tambonneau pour s’installer dans l’hôtel de son frère Charles-Auguste, maréchal de Matignon, situé rue Saint-Dominique en attendant la fin des travaux de son nouvel hôtel (futur hôtel des Matignon, rue de Varennes) qui vient d'acquérir en 1723. Cette hôtel sera détruit en 1844.



L'hôtel de Matignon à Paris, rue de Varennes


C'est en 1723 que l'architecte Jean Courtonne approche Jacques III de Matignon pour lui proposer d'acquérir un vaste terrain situé rue de Varenne à Paris, où il supervisait la construction d'un hôtel particulier initialement destiné au prince de Tingry, Christian-Louis de Montmorency-Luxembourg, maréchal de France. Criblé de dettes, ce dernier avait dû renoncer à son projet.


Hôtel de Matignon, façade, 57, rue de Varenne, actuel 7ème arrondissement -         Chevotet, Jean-Michel (Paris, 11–01–1698 - Paris, 04–12–1772), dessinateur - entre 1718 et 1736 © Parismuséescollection.paris.fr
Hôtel de Matignon, façade, 57, rue de Varenne, actuel 7ème arrondissement - Chevotet, Jean-Michel (Paris, 11–01–1698 - Paris, 04–12–1772), dessinateur - entre 1718 et 1736 © Parismuséescollection.paris.fr

Séduit par l’opportunité, Jacques III rachète le terrain ainsi que le projet inachevé. Toutefois, des désaccords ne tardent pas à surgir entre lui et Courtonne, concernant notamment la direction du chantier. Jacques III se sépare de l'architecte et confie la direction des travaux à Jean Antoine Mazin en 1724. Ce dernier supervise l'achèvement du gros œuvre mais ne change que peu de détails aux plans originaux. Les travaux du grand escaliers sont réalisés par Pierre Lafon et la fin des gros travaux sont terminés par Nicolas Desmaisons dès le début de l'année 1724. Les premières décorations intérieures commencent à la fin de cette même année.


Cette même année, il transfère la propriété à son fils Jacques IV Goyon de Matignon, devenu Jacques Ier de Monaco, avec la condition que l'édifice conserve le nom d'Hôtel de Matignon et soit transmis à sa postérité masculine. 


L'hôtel n'est cependant jamais achevé de son vivant. 


Jacques III décède le 12 Janvier 1725 dans un autre hôtel dit aussi "hôtel de Matignon", rue Saint Dominique, qui avait été acheté par son père François, sire de Matignon et qui était devenu la propriété de son frère Charles Auguste de Matignon, maréchal de France.


Son fils, Jacques 1er de Monaco terminera les derniers travaux avant d'y résider dès le printemps 1725. Cet hôtel est aujourd'hui la résidence officielle du Premier ministre français.​


Collectionneurs d'art


Jacques III de Goyon de Matignon est un grand collectionneur d'oeuvres d'art, on dit de lui que sa demeure ressemble plus à un palais qu'à un hôtel.​


Décès et héritage


Jacques III de Goyon de Matignon décède le 12 janvier 1725 à Paris, sans voir son hôtel de Matignon terminé, et il est inhumé à Thorigny (Torigni-sur-Vire). Son héritage perdure à travers la Maison Grimaldi-Matignon, qui règne toujours sur la principauté de Monaco.​


Commémorations et Exposition hommage en 2025


À l'occasion du tricentenaire de sa mort (12 Janvier 1725), en avril 2025, S.A.S. le prince Albert II de Monaco rend hommage à son ancêtre lors d'un voyage officiel en Bretagne et en Normandie. Des cérémonies et visites sont organisées à la mairie de Torigni-sur-Vire (château des Matignon), Moyon, Matignon et au château de la Roche Goyon. 






Timbre Jacques III de Matignon commémorant le tricentenaire de sa mort (12 Janvier 1725)
Timbre Jacques III de Matignon commémorant le tricentenaire de sa mort (12 Janvier 1725)

Ce timbre commémoratif est également émis par l'Office des timbres de la Principauté de Monaco, rappelant les liens historiques entre les familles Goyon, Matignon et Grimaldi.


L'exposition dédiée à Jacques III de Goyon Matignon qui a été inauguré avec le S.A.S. Prince Albert II de Monaco le 10 Avril 2025 et qui ouvrira cette été au public dans l'ancien château de Matignon devenu mairie de Thorigny (Torigni sur vire) - ©image venant du facebook Département de La Manche
L'exposition dédiée à Jacques III de Goyon Matignon qui a été inauguré avec le S.A.S. Prince Albert II de Monaco le 10 Avril 2025 et qui ouvrira cette été au public dans l'ancien château de Matignon devenu mairie de Thorigny (Torigni sur vire) - ©image venant du facebook Département de La Manche

Une exposition dédiée à Jacques III de Goyon Matignon a été inaugurée le 10 avril 2025 à Torigny-les-Villes, en présence du S.A.S. prince Albert II de Monaco. Réalisée par les Archives départementales et la Maison de l’histoire de la Manche, l’exposition retrace son parcours de seigneur normand à figure fondatrice de la dynastie monégasque.


Basée sur les travaux de Nicolas Homshaw, elle présente 12 panneaux et 7 portraits de la famille Matignon.


Initialement annoncée pour l’été 2025, l’exposition consacrée à Jacques III Goyon de Matignon, ancien seigneur de notre château de la Roche Goyon, devait être ouverte au public durant toute la saison estivale. Nous nous faisions une joie de pouvoir renouer avec sa mémoire, et de marcher à nouveau dans ses pas, au cœur même de son ancien fief normand, le château des Matignon à Torigni-les-Villes.


Finalement, cette exposition n’a été accessible qu’à l’occasion des Journées du Patrimoine en septembre, et malheureusement, nous n’avons pas pu nous y rendre à temps pour la découvrir.


Nous espérons de tout cœur qu’elle sera de nouveau visible prochainement, afin que chacun puisse à son tour plonger dans le destin exceptionnel de ce seigneur devenu prince de Monaco par l’alliance de son fils.

Sources et liens pour cette article :


° Livre "La normandie des princes de Monaco, du maréchal de Matignon au prince Albert II", musée des beaux arts de St Lô, 2011


° Livre le "Fort La Latte", éditions Ouest France, Isabelle Joüon Des Longrais


° Livre de "Du rocher de La Latte au rocher de Monaco, LES GOUYON MATIGNON, huit siècles d'histoire, leurs juveigneurs, leurs alliances et leurs demeures", aux éditions régionales de l'Ouest, 2007


° Livre "le château de la Roche Goyon dit Fort La Latte", imprimerie de la manutention Mayenne, 1973, SEKIJÔ NO SHI (Le maître du lieu, pseudonyme de Frédéric Joüon Des Longrais) °Livre "Les sires de Matignon" de Didier Marsaudon, éditions LGM, 2025




 
 
 

Commentaires

Noté 0 étoile sur 5.
Pas encore de note

Ajouter une note
Posts à l'affiche
Posts Récents
Archives
Rechercher par Tags
Retrouvez-nous
  • Facebook Basic Square
  • Twitter Basic Square
  • TikTok

Le château et son parc sont Ouverts

tous les jours durant

le mois de Octobre :

de 11h à 17h00

 


D'Octobre à Mars, Vous pouvez suivre la visite du château avec l'audioguide via votre téléphone.

Le château et son parc sont ouverts tous les jours du 1 Mars au 11 Novembre.

Attention, billetterie uniquement sur place !

Les animaux sont admis dans le château et son parc, tenus en laisse.

Je prépare ma visite, horaires, tarifs : Cliquez ici.

Billetterie Château 2025

Tarifs 

  • Adultes :                                                                                               8,50

  • Étudiants (jusqu'à 26 ans), lycéens, PMR, demandeurs d'emploi (justificatif) :                                                                                       7,00€

  • Enfants (moins de 12 ans) :                                                            5,50€

 

Gratuit pour les enfants de moins de 5 ans

 

Visites Libres et guidées – Septembre 2025


Les visites guidées sont proposées régulièrement dans la journée (environ toutes les heures), mais leurs horaires peuvent varier selon l’affluence, la météo ou d’autres impératifs du site.
Nous vous proposons la visite libre avec l'audioguide en scannant le QR code disponible à la billetterie grâce à votre téléphone portable.

Les horaires peuvent être modifiés ou annulés selon l’affluence, la météo ou d’autres impératifs du site. Les horaires du jour sont affichés à la billetterie du château.

Aucune réservation n’est nécessaire : il suffit de vous présenter quelques minutes avant le départ de la visite !

📢 Informations importantes 📢

 

🔹 Pour vos demandes de réservations de groupes, merci de nous contacter par mail à :
📧 fortlalatte.reservations@gmail.com

 

🔹 Pour toute autre demande, vous pouvez nous écrire à :
📧 contact@lefortlalatte.com

 

Merci de votre compréhension et à très bientôt au château ! 🏰✨

Accès
Carte maps bretagne BZH5 fort la latte roche goyon Bzh 5

Château de La Roche Goyon 

Fort La Latte

22240 PLEVENON - CAP FRÉHEL

BRETAGNE 

Tél pour les réservations de groupe : +33 (0) 296 415 711

       

Suivez-nous sur...
  • TIC Tac
  • Instagram
  • facebook-logo-medieval 2021
  • Les fils
  • Trip Advisor social Icône
  • linktree
  • twitter logo fort la latte
  • Pinterest social Icône
  • Youtube
  • wivisites logo
  • gardons les caps
  • parc eoliennes
  • breizh 5
  • Site historiques Grimaldi de Monaco
© Copyright Château de la Roche Goyon

Copyright :

Les images de ce site ne sont pas libres de droits. Merci de nous contacter pour toute utilisation.

© 2025 by Masbath 

bottom of page